Communiqué de presse
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La rentrée de toutes les incertitudes
Montréal le 26 août 2025 – « En cette veille de rentrée 2025, les équipes dans les établissements montréalais sont à pied d’œuvre et prêtes à accueillir les élèves et leur faire vivre non seulement une journée mémorable, mais une expérience scolaire axée sur la réussite, la sécurité et le bien-être. Derrière les chiffres et les allers-retours du ministre, il y a la joie et la fébrilité que procure chaque début d’année scolaire grâce en bonne partie à l’engagement exceptionnel et à la compétence des directions et des membres des équipes-école » a indiqué la présidente de l’Amdes, Kathleen Legault.
Au cours des dernières semaines, les équipes de direction ont tenté de prendre la mesure des coupures annoncées et de leurs impacts concrets dans leur établissement. Encore à ce jour, les informations sont partielles et plusieurs questions demeurent quant à la pérennité de certains services et au comblement de certains postes enseignants, professionnels et de soutien, pourtant essentiels à la réussite des élèves (technicien en éducation spécialisée, orthophonistes, psychoéducateurs, surveillants, soutien linguistique, orthopédagogues, etc.).
L’après-rentrée inquiète
Le chaos généré par l’annonce ministérielle de juin et les coupures réelles qui se chiffrent à 85 M $ dont plus de la moitié sur l’île de Montréal, selon les dernières informations, vont avoir un impact négatif sur les services aux élèves dès le jour 2 de l’année scolaire et s’échelonner au fil des mois. Quelques exemples :
- Les banques de personnel sont vides qui va assumer les remplacements pour maladie ou maternité/paternité ?
- Une école a des besoins additionnels ponctuels, elle a l’argent dans son budget, mais ne pourra recourir à des ressources de plus, car son CSS a atteint sa limite d’embauche.
- Le nombre de classes d’accueil est limité, qu’arrivera-t-il des nouveaux arrivants en cours d’année ?
- Les classes ont été remplies au maximum d’élèves en juin, avec les nouvelles arrivées en cours d’année, il faudra en ouvrir d’autres, ce qui aggravera la pénurie et la présence de personnel ne disposant pas des qualifications requises.
- Qu’arrivera-t-il si des besoins réels d’élèves s’ajoutent en cours d’année (apprentissage, intégration scolaire ou sociale, persévérance, assiduité…) s’il n’est pas possible d’ajouter de ressources dans les établissements?
- Qu’adviendra-t-il du personnel sans expérience ou sans qualification si les ressources pour les soutenir est insuffisant?
« Alors que l’éducation a besoin de stabilité, de prévisibilité et d’adaptabilité, le contexte actuel enlève aux gestionnaires de première ligne toute marge de manœuvre, réduit à néant les ressources disponibles même si le budget le permettrait et entraîne une cascade d’effets indésirables sur les élèves qui vont se perpétuer tout au long de l’année » a conclu Kathleen Legault.
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