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Rentrée : la situation est pire à Montréal

Rentrée : la situation est pire à Montréal

La présidente de l’Amdes, Kathleen Legault, rappelle que derrière ces chiffres se cachent tout de même nombre d’enfants qui n’auront pas d’enseignants à la rentrée.
«C’est complètement fou qu’à quelques jours de la rentrée, il manque encore des centaines d’adultes pour nos écoles», signale Mme Legault.

«Quand on veut engager du personnel à Montréal, il y a la disponibilité ou l’abordabilité des logements, une forte proportion de défavorisation, des facteurs multiethniques élevés, donc il y a des défis, surtout pour les nouveaux enseignants, il y a plus de défis à enseigner à Montréal que par exemple en banlieue», insiste la présidente de l’AMDES. Sans parler de l’accès à la propriété et du transport.

Selon elle, le temps est venu de réfléchir à des incitatifs aux enseignants qui choisissent la métropole. «Ça pourrait être des incitatifs financiers, une progression plus rapide dans la carrière», suggère-t-elle.