Plan de rattrapage: confusion autour de la rémunération des profs volontaires
La confusion règne dans le réseau scolaire entourant la rémunération des profs qui se portent volontaires pour participer au plan de rattrapage après la grève, a constaté Le Journal, une situation qui pourrait expliquer pourquoi peu de profs ont levé la main pour y participer.
Des consignes à ce sujet seront transmises sous peu, a indiqué en fin de journée mercredi le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.
Alors que le plan de rattrapage doit se mettre en branle dès lundi dans les écoles, plusieurs centres de services n’ont pas encore été en mesure d’indiquer à leurs enseignants quelle sera la rémunération pour ceux qui participeront à cette opération de rattrapage.
En fin de journée mercredi, le centre de services a toutefois affirmé au Journal que les enseignants seront finalement payés en heures supplémentaire.
À l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, on déplore le flou entourant la rémunération, plus de deux semaines après l’annonce du plan de rattrapage.
Sa présidente, Kathleen Legault, se dit toutefois soulagée d’apprendre qu’il sera dissipé sous peu et se réjouit de la volte-face du centre de services de Montréal.
«On ne peut pas aller à vitesse grand V quand on n’a pas de réponses à nos questions. Là, on va enfin pouvoir aller de l’avant, répondre aux questions de notre personnel et finaliser notre plan», affirme-t-elle.
Québec a annoncé au début janvier un plan de rattrapage assorti d’un financement de 300 M$ qui repose principalement sur des mesures de tutorat et des services supplémentaires aux élèves, qui seront offerts par le personnel scolaire sur une base volontaire.
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